nicolas décembre 14, 2015 @ 6:26

Avocat en droit de la famille à Paris

Cabinet Jane Geitner

Je suis avocate en droit de la famille. J’ai prêté serment en 1999 à Paris et exerce depuis lors, d’abord dans un important cabinet anglo-saxon (Coudert Brothers), avant de m’installer à mon compte à Paris dans le 10ème arrondissement.

Le droit de la famille implique une approche spécialisée et toujours réactualisée en matière juridique mais également dans d’autres domaines tels que le judiciaire ou la psychologie. C’est pourquoi, je me suis également formée aux sciences sociales en obtenant un diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).

J’ai aussi de bonnes connaissances en psychologie générale, acquises lors de mon diplôme de l’Institut de Criminologie et de droit Pénal à l’Université d’ASSAS dans le cadre de ma formation.

Pour parfaire et enrichir ces connaissances en sciences humaines, je fais partie du réseau ado Cochin avec d’autres professionnels de la famille, magistrats en droit de la famille, juges des enfants, psychologues, psychiatres et éducateurs. Il s’agit d’un réseau dédié à l’enfance et à l’adolescence qui organise un séminaire tous les mois à la Maison de Solenn.

J’ai aujourd’hui particulièrement à cœur de me former aux techniques de médiation familiale, ceci afin de toujours privilégier le dialogue au sein de la famille.

Enfin, mon expérience à l’Antenne du Barreau de Paris dédiée aux mineurs, me permet d’apprécier et d’informer les parents sur les conséquences, psychologiques entre autres, des choix qu’ils font entre eux auprès de leur(s) enfant(s).

Qu’est-ce que le droit de la famille et à quoi sert-il ?

Le droit de la famille est une branche du droit privé qui s’intéresse à l’organisation des relations entre les personnes appartenant à une famille. C’est une matière en constante évolution qui s’adapte plus ou moins bien aux différents modes de vie des familles afin de leur assurer une sécurité juridique.

Le droit de la famille traite de la filiation, de l’adoption, de la nationalité, du mariage, des régimes matrimoniaux, des violences conjugales, du divorce, des tutelles et curatelles ou encore des successions. Selon la nature des affaires, je plaide devant le juge aux affaires familiales, le juge des enfants ou encore devant les chambres correctionnelles du Tribunal de Grande Instance en cas de violences ou de harcèlement.

Comment devient-on avocat en droit de la famille ?

L’avocat en droit de la famille a d’abord suivi un enseignement général en droit. Au terme des trois premières années de Licence, il a dû se spécialiser, c’est à dire choisir entre le droit privé – qui s’intéresse aux relations entre personnes privées – et le droit public – qui porte sur les relations de l’État avec les personnes privées ou avec d’autres États.

Le droit de la famille étant une branche du droit privé, l’avocat a nécessairement choisi de s’orienter vers une second cycle en droit privé. Une fois son diplôme universitaire obtenu, il a présenté l’examen d’entrée dans un Centre Régional de Formation à la Profession d’Avocat (CRFPA) en s’inscrivant auprès d’un institut d’études juridiques (IEJ). Une fois l’examen passé, l’avocat a suivi une formation de 18 mois dans une école de formation. Au terme de ces 18 mois, l’avocat a présenté l’examen de sortie : le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).

En moyenne, un avocat a suivi des études supérieures d’une durée minimum de 5 ans en université auxquelles s’ajoutent 18 mois à l’école d’avocats.

Afin d’exercer, il est nécessaire de s’inscrire et prêter serment auprès d’un barreau. Tout au long de sa carrière, l’avocat a une obligation de formation continue de 20 heures. C’est ainsi que je me forme chaque jour en me documentant sur la doctrine et la jurisprudence et en assistant aux nombreux séminaires et colloques sur les thèmes de la famille. J’ai aujourd’hui à cœur de me former aux techniques de la médiation pour lesquelles je consacre beaucoup de temps.

Ma double formation en sciences humaine est véritablement un atout pour apporter des réponses plus juste aux situations de mes clients.

Droit de la famille et divorce

Le divorce est une partie du droit de la famille. Il est une étape très souvent difficile pour un couple marié qui peut avoir un impact sur des personnes tierces, principalement les enfants. Une approche spécifique et informée est donc nécessaire pour protéger aux mieux les intérêts de chacun.

Les règles qui s’appliquent au divorce sont prévues dans le code civil. Les époux qui souhaitent divorcer doivent obligatoirement être accompagnés d’un avocat et saisir le Juge aux Affaires Familiales (JAF). C’est lui qui prononcera le divorce.

Quand le couple détient des biens immobiliers, le notaire procède à la liquidation du régime matrimonial.

Chaque couple est différent, chaque couple a son histoire. Il existe donc quatre types de divorce permettant d’assurer une transition la plus douce possible. Au cours de la procédure de divorce, les parties, par l’intermédiaire de leurs avocats, organisent la fin de leur vie maritale. Néanmoins, le recours à la procédure judiciaire n’est pas forcément la solution.

En ce sens, la médiation peut être importante afin d’obtenir une conciliation entre les époux. Le cabinet Geitner y attache une grande importance.

Droit de la famille et médiation familiale

Je suis formée aux techniques de médiation. Ma pratique du droit de la famille depuis plus de quinze ans me conforte dans l’idée qu’aujourd’hui, en présence d’un conflit entre des époux ou des concubins, la seule issue n’est pas d’aller devant le juge.

C’est pourquoi, sans être titulaire du titre de Médiatrice Familiale, je me forme de façon continue aux modes de règlements alternatifs des conflits familiaux. Pour ce faire : j’ai participé aux journées de formation à la procédure participative, organisées par le Centre National du Barreau Français (CNBF), qui recourt aux techniques de médiation : écoute, reformulation, communication non violente et négociation raisonnée. J’ai également participé à des journées de formation, en novembre 2015, organisées en partenariat par la Fédération Nationale de la Médiation et des Espaces Familiaux (FENAMEF), l’Association pour la médiation Familiale (APMF) et la Fédération Nationale des centres de médiation (FNCM). Ces journées portaient l’intitulé « Avocats et médiateurs familiaux, une coopération nécessaire aujourd’hui ».

La médiation permet grâce à ses outils que sont l’écoute, la reformulation, la communication non violente et la négociation raisonnée de parvenir à des solutions amiables qui peuvent par la suite être homologuées par la justice.

Il faut partir de l’idée que même en cas de séparation, les concubins ou les conjoints ont vécus un certains nombres d’années ensemble et qu’il n’ y a pas de raison qui les empêcheraient  de continuer à faire fonctionner leur famille. Les parents restent à mes yeux toujours les mieux placés pour trouver les solutions à leurs propres problèmes.

N’hésitez pas à me contacter pour avoir plus d’information sur le droit de la famille et sur votre situation en particulier.

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